Le cyclisme autrefois à Genève
Les vélodromes de Varembé et de la Jonction qui poussent comme des champignons, les champions d’alors qui les peuplent, les balades intra-muros et champêtres dans les environs : tout, tout, tout vous saurez tout sur Genève cycliste des années 1880 et 1890. Via une collection exceptionnelle de quelque 250 photos sur plaques de verre, un livre de 118 pages (format 21 x 28 cm) restitue des pans entiers du passé. Le sport est là, intimement lié au trésor patrimonial.
Le prix de vente est de CHF 30.- (28 euros) + les frais d’envoi.
En voici un extrait :
Henri Henneberg : la gloire sur le vélodrome de son père
Pro de 1896 à 1901, Henri Henneberg glana cinq titres champion de Suisse de vitesse de 1896 à 1899 (SRB et UCS confondus). En 1894, il se para d’argent à Varembé. Il fut sacré à quatre reprises sur le Vélodrome de la Jonction construit par son père Charles. Fils de Benjamin (voir le chapitre : L’Afro-Américain Major Taylor à La Jonction), Charles était l’aîné d’une famille de douze enfants dont dix fils.
Le 10 avril 1898, Henri Henneberg s’aligna à Paris-Roubaix en compagnie d’un autre cador genevois : Champion, Théodore de son prénom. En juin 1901, il tint la vedette à la Jonction dans un match (en tandem avec Jean Gougoltz) contre Major Taylor.
En compagnie de son ami Albert Vassalli, Henneberg fut un des membres fondateurs de l’Auto-Touring. A l’époque, il s’agissait d’un club de cyclistes. En 1913, le comité de l’Auto-Touring intégra in corpore, le conseil d’administration du Touring-Club Suisse (TCS). En 1924, Henneberg fut appelé à la direction.
En 1906, le Dr Henneberg ouvrit un cabinet à Genève. En 1940, il succéda au professeur de Seigneux à la chaire de policlinique de gynécologie et d’obstétrique.
Le 26 mai 1942, Le Journal de Genève saluait, dans sa nécrologie, un homme « très estimé et aimé dans les milieux sportifs pour sa modération et son esprit conciliant. »
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